Prendre le baccalauréat dans sa main,
puis commencer à se poser des questions. Telle est la situation de la
plupart des bacheliers marocain, après des années d’études fondamentales
et secondaires, on prend le baccalauréat pour débuter l’étape de
l’université.
De l’angoisse, espoir, inquiétude et
certitude ! Des sentiments tellement antagonistes dans une période si
sensible que soit le baccalauréat. Le défi pour chacun étant donc de
faire un bon choix et de s’orienter vers une voie le conduisant à tracer
une bonne carrière, le problème commence déjà avec ce choix ! Que faire
de mon baccalauréat ? Continuer dans la même trajectoire ou bien
changer d’orientation et explorer de nouveaux univers ? Prendre le
risque de faire ce que j’aime ou bien faire ce que « tout le monde »
aurait fait ?
C’est clair que l’étape qui vient après
la réussite au baccalauréat reste importante, vu que l’élève est amené à
faire le choix qui lui convient, tout en prenant en considération les
contraintes auxquelles il fait face.
On fait de notre futur ce qu’on veut
Beaucoup d’élèves croient réellement que
s’ils font un choix que tout le monde fait, ils seront à l’abri et ils
garantiront une bonne formation, un bon métier et un bon salaire. Mais
ce que la plupart ignorent, c’est que le métier ne sera « beau » que
lorsqu’on le désire, par exemple si on aime l’agriculture, ce n’est pas
la peine d’aller étudier l’informatique !
De ce fait, chacun devra choisir la
formation ou le métier qu’il trouve adapté à ses préférences. Par ce que
durant toute la période des études supérieures, et même après, on se
retrouvera face à nos choix antérieurs et s’ils n’étaient pas cohérents
avec nos préférences, il se peut qu’on ait beaucoup de regrets.
« Il n’y a plus de places aux écoles supérieures ! »
Telle est la remarque qu’on reçoit de la
part de nos visiteurs, en effet les places se sont même multipliées par
deux par rapport aux années précédentes, mais cependant ce n’est pas
suffisant. L’ENCG par exemple acceptait en moyenne 120 personnes par an, alors que maintenant le chiffre atteint 300 personnes.
Si on n’a pas le seuil, ou la chance
d’accéder à une école supérieure, ça ne veut pas dire qu’on a tout
perdu ! Il n’y a pas une seule façon de devenir ingénieur, il n’y a pas
une seule école pour pouvoir devenir un gestionnaire.
Presque tous les métiers ont des
trajectoires différentes, même si vous ratez les concours des écoles
supérieures il ne faut jamais lâcher, il vous faudra chercher une
alternative et l’adapter à vos propres choix.
C’est à l’université qu’on se découvre
Chacun passe la plupart de son temps à
étudier, à apprendre les cours par cœur, rien que pour réussir chaque
année et finir par avoir le baccalauréat. Une fois le baccalauréat dans
la main, on commence à se poser des vraies questions à propos de notre
personnalité et de notre formation de « vie ».
Il ne suffit pas d’apprendre les cours,
il faudra aussi passer à l’étape dure qui est d’apprendre à vivre. Ça
commence déjà par quitter chez soi et aller dans une autre ville
découvrir la beauté de la vie à l’université, d’assumer ses
responsabilités et de mettre sa personnalité à l’épreuve.
Pour certains c’est «inquiétant » de
passer vers ce monde inconnu, mais une fois dedans, on commence à saisir
l’importance de l’étape de l’université. Qu’il s’agisse d’une école
supérieure, d’une faculté ou d’un autre établissement de formation,
l’objectif reste toujours le même : améliorer notre savoir, savoir-faire
et notre savoir-être.
C’est une question de volonté avant tout !
En dépit de ce que votre note du bac
vous ouvre comme portes d’accès aux études supérieures, que voulez-vous
vraiment faire de votre vie ? Qu’avez-vous comme aspirations et missions
personnelles ?
Tous ceux qui ont réussi dans leur
parcours universitaire et professionnel, ont le point commun d’avoir
commencé avec beaucoup de volonté, non pas de « bonnes notes ». Il faut
oser plutôt de travailler dur et intelligent, les résultats viennent
avec le temps.
Dernier mot
Les problèmes sont multiples, les
chances aussi ne sont pas moins que nombreuses ! Chacun doit –avant de
faire son choix- penser et méditer ses préférences, ces rêves et ces
objectifs à atteindre.
Il ne suffit pas d’attendre chez soi
qu’on nous invite à passer un concours, ou s’inscrire dans une école ou
faculté. Mais il convient pour chacun, de prendre l’initiative et passer
à l’action, en mettant devant vous tous les choix possibles et
accessibles (difficiles aussi). Vous allez faire le choix qui vous
arrange le plus, non pas se contenter de la première chose qui est
présentée à vous.
On a des milliers de chemins pour
réussir, chacun passera par le sien, et finira par achever ce qu’il a
fixé comme mission…les seules conditions seraient : persévérance,
volonté et confiance en soi.
Source: .9rayti.com